UNESCO in der Bürokratiekrise - S'orienter dans le monde d'aujourd'hui

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L'UNESCO face à la crise de la bureaucratie

Dr.Nadim Sradj, M.A, Regensburg (Germany), Représentant de l'Union des médecins arabes en Europe (ARABMED), auprès de l'ONU à New York (ONG)

Les institutions établies ont de nombreux avantages, à savoir des expériences, mais aussi des inconvénients, comme le raidissement et le vieillissement des organes exécutifs, qui évoluent au fil du temps vers la gérontocratie (le règne des personnes âgées).

Nous observons actuellement un fossé entre le changement de conscience des gens et un blocage de conscience des institutions, comparable à la situation spirituelle de la Curie dans l'Église catholique, que le pape François a qualifiée d'"Alzheimer spirituel".

Ce décalage dans l'évolution spirituelle et morale comporte le risqué de l'isolement de telles institutions loin de la société. Au fil du temps une sorte de vie institutionnelle autonome se développe, comparable à la vie des soldats dans les casernes. Par la suite, ce processus peut mener à une aliénation et à des comportements anachroniques (hors du temps).

Pour sortir de cette crise, l'esthétique sur base physiologique sensorielle et pathologique s'offre à nous. Grâce à elle, on est en mesure de percevoir les signaux de l'époque et de l'esprit du temps et de réagir de manière adéquate dans le sens d'une relation rationnelle entre stimulus et réaction. De plus, l'esthétique nous ouvre les yeux sur la perception créative de la beauté et de son importance dans la cohabitation humaine.

L'esthétique est l'instrument d'une perception attentive et d'une évaluation critique des actions et de ses résultats. Ce n'est pas l'intérêt particulier, la pensée du profit, mais la reconnaissance des valeurs et de la durabilité des décisions humaines, y compris par rapport à l'environnement. Cela signifie : préserver les biens du patrimoine culturel mondial, en tant que symbole de l'identité nationale d'un peuple, mais aussi de la responsabilité envers les animaux et les plantes, c'est-à-dire envers la nature en tant qu'entité vivante indivisible.

Car les animaux et les plantes, ainsi que la nature intacte ont une dignité que l'être humain et ses institutions doivent respecter et qui doit être défendu. Toutefois, tant que les animaux seront considérés juridiquement comme des "choses" et traités en conséquence, et tant que l'exploitation abusive des ressources naturelles (forêt tropicale, fracturation, etc.), ce n'est pas le cas.

Un changement de mentalité est ici absolument nécessaire, à savoir s'éloigner de la anthropocentrisme vers le biocentrisme.

Le grand tremblement de terre de 2023 en Syrie et en Turquie est un signal d'une violence naturelle inouïe, par qui la phrase du philosphe Kant "L'entendement humain dicte ses lois à la nature" est clairement réfutée.

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Aujourd'hui encore, dans de nombreux pays, les animaux et les plantes sont juridiquement considérés comme des "choses", et pas comme des êtres vivants.

Sradj Menschliche Trennung

La séparation humaine de ce qui est naturellement inséparable (le ciel et la terre)